Comment ont évolué, depuis, 1800, la consommation des grandes sources d’énergie primaire ? Ces conclusions font partie de la dernière évaluation de l’Agence internationale de l’énergie sur la consommation énergétique mondiale et les émissions de CO2 liées à l’énergie pour 2018. conversion des productions électriques. Un mix électrique toujours dominé par le charbon. Retrouvez ci-dessous les grandes données sur le pétrole et le gaz naturel en 2017. En mars 2018, l’Agence internationale de l’énergie avait déjà fait état d’une hausse de la consommation mondiale d’énergie de 2,1% en 2017. Elle tient désormais compte au quotidien des Au total, le charbon reste toutefois de loin la principale source d’électricité dans le monde : ce combustible a compté pour 38% de la production mondiale électrique, soit la même part qu’en 1998 malgré une « légère baisse » au cours des dernières années. Le présent article utilise également cette méthode de substitution ou méthode de l'équivalent à la production avec un coefficient de 38 % pour toutes les sources d'énergie électriques. Elle a progressé de 102 % en 41 ans, de 1973 à 2014 (consommation finale) La consommation d'énergie finale dans le monde en 2014 est de près de 9,425 milliards de tonnes d’équivalent pétrole (4,66 en 1973) (Key World Energy Statistics 2015, AIE). La consommation mondiale d'énergie primaire a doublé au cours des 35 dernières années. Cette évolution, qualifiée de « gros pas en arrière » par BP, confirme l’écart très important entre les ambitions exprimées à la COP21 et les tendances actuelles. En juin 2018, Miguel Arias Cañete (commissaire européen à l'énergie) a annoncé que l'Union européenne (1er importateur d'énergie fossile dans le monde) a annoncé un objectif de diminution de près d'un tiers sa consommation d'énergie avant 2030 (−32,5 % soit −0,8 % d'économie par an), mais l'objectif est non-contraignant. L'UE veut aussi renforcer l'accès pour tous à l'information individuelle sur nos consommations d'énergie (dont pour le chauffage collectif, la climatisation et l'eau chaude). La gestion de l'énergie. Le cas de la Norvège est très spécifique : son taux de consommation électrique est très élevé du fait de la présence d'industries électro-intensives (fonderies d'aluminium) attirées par l'abondance de ressources hydroélectriques à bas coût. En 2018, l'énergie finale consommée dans le monde s'élevait à 9 938 Mtep contre 4 660 Mtep en 1973, en progression de 113 % en 45 ans[s 2]. En 2018, ces émissions étaient produites pour 44,0 % par le charbon, 34,1 % par le pétrole, 21,2 % par le gaz naturel et 0,7 % par les déchets non renouvelables[s 4] ; par secteur en 2017, 46 % étaient issues de l'industrie de l'énergie (surtout lors des transformations : production d'électricité et de chaleur : 41 %, raffinage, etc. La croissance importante Première source d’électricité dans le monde, le charbon fournit la majorité de l‘électricité dans la zone Asie-Pacifique. La croissance spectaculaire de l’électricité solaire, qui s’appuie sur des bases industrielles extrêmement solides, fait du photovoltaïque un des piliers de la transition énergétique mondiale. En 2019, le Royaume-Uni atteint 2,0 % du total mondial, l'Espagne 2,1 % et l'Inde 1,6 %. L'Agence internationale de l'énergie imagine un autre scénario appelé « le futur est électrique », avec un développement beaucoup plus volontariste des usages de l'électricité pour la mobilité et le chauffage : la demande d'électricité augmenterait alors de 90 % au lieu de 60 % d'ici à 2040 ; avec la moitié de la flotte de voitures devenue électrique, la qualité de l'air s'améliorerait fortement, mais cela aurait un effet négligeable sur les émissions de gaz carbonique sans des efforts plus importants pour augmenter la part des renouvelables et des sources d'électricité faiblement carbonées[23]. 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 11 628, 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 1,428 6, 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 1 000, 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 7,33, la méthode théorique ou « énergie finale » : on calcule simplement le nombre de tep selon l'équivalence physique en énergie, la méthode de « l'équivalent à la production » ou « méthode de substitution », qui indique le nombre de tep nécessaires à la production de ces kilowatts-heures. Ces statistiques prennent en compte l'énergie solaire photovoltaïque et les centrales solaires thermodynamiques, qui sont incluses dans la production 2019 pour environ 12 TWh dont 4,5 TWh aux États-Unis, 5,7 TWh en Espagne, 1,55 TWh en Afrique du Sud et 0,2 TWh aux Émirats arabes unis (voir Liste des centrales solaires thermodynamiques). 4 ans Figure 1: Pays inclus dans l’étude du WEC sur les politiques d’efficacité énergétique . Les réserves mondiales prouvées d'énergie non renouvelable (combustibles fossiles et énergie nucléaire) pouvaient être estimées en 2019, selon BP et WNA, à 1 187 milliards de tonnes d'équivalent pétrole (tep), soit 85 ans de production au rythme actuel. Ces objectifs pourraient éventuellement être revus à la hausse en 2023, mais il « restera dans les livres d'histoire comme une opportunité manquée malgré les meilleurs efforts du Parlement européen et de plusieurs Etats membres progressistes » juge Imke Lübbeke du WWF (citant l'Italie et l'Espagne qui ont poussé à plus d'ambition)[25]. Si la Chine consomme au niveau de l’OCDE, la consommation grimpe de 20% (2634 Mtep) IEA Key World Statistics 2016 Cette durée est très variable selon le type d'énergie : 50 ans pour le pétrole et pour le gaz naturel, 132 ans pour le charbon, 128 ans pour l'uranium avec les techniques actuelles. A l’occasion de la journée mondiale de la bière qui a lieu le 3 août cette année, on voulait vous parler de la consommation énergétique générée par la production de cette boisson qui reste à ce jour une des plus consommées au monde.Avec plus de 2 milliards de litres de bière bus chaque année en France, ce breuvage connaît un succès qui ne se dément pas et les micro … L'Agence internationale de l'énergie fournit les estimations suivantes : Une part importante des énergies primaires est convertie en électricité ou en chaleur de réseau et est donc consommée sous ces deux formes. Il faudrait enfin oublier toute velléité d'exploiter les réserves d'énergies fossiles découvertes en Arctique et s'interdire d'accroître l'exploitation du pétrole non conventionnel (schiste bitumineux, huile de schiste, …)[31]. d’efficacité énergétique à l’échelle mondiale. Ordinateurs, data centers, réseaux… engloutissent près de 10 % de la consommation mondiale d’électricité. Pour l'hydroélectricité, l'éolien et le solaire, la conversion en Mtep se fait en « équivalent à la production » en considérant un rendement de 40,4 % pour 2019[16]. Consommation énergétique mondiale La consommation d'énergie n'a cessé d'augmenter. Ces parts sont en progression régulière depuis une dizaine d’années. Les opérations de conversion et transport de l'énergie donnant toujours lieu à des pertes diverses, l'énergie finale est toujours plus faible que l'énergie primaire. Les 4 premiers producteurs de 2019 regroupent 41 835 tonnes, soit 78 % du total mondial. la prépondérance des ressources énergétiques en charbon (50 % des ressources conventionnelles) ; réserves prouvées, techniquement et économiquement récupérables (coût : 80 à 260. En mars 2018, l’Agence internationale de l’énergie avait déjà fait état d’une hausse de la consommation mondiale d’énergie de 2,1% en 2017. la consommation énergétique mondiale a été estimée à 20,6 %, avec 4,6 tonnes d’émissions (©Connaissance des Énergies). 19 - Production et consommation d’énergie en France et dans le monde Cette partie décrit l’approvisionnement et la consommation d’énergie en France en 2017 ou, lorsque les données sont disponibles, en 2018 et leur évolution sur longue période. Les énergies renouvelables sont par définition « inépuisables à l'échelle du temps humain »[14]. Les réserves mondiales prouvées d'énergie non renouvelable (combustibles fossiles et énergie nucléaire) pouvaient être estimées en 2019, selon BP et WNA, à 1 187 milliards de tonnes d'équivalent pétrole (tep), soit 85 ans de production au rythme actuel. Le thorium est utilisé à la place de l'uranium dans certaines centrales en Inde et est envisagé en Chine. Cependant, le potentiel théorique de l'énergie solaire peut être évalué assez facilement puisque l'on considère que la puissance maximale reçue par la terre – après passage dans l'atmosphère – est d'environ 1 kW/m2. Le secteur du numérique représente 4% de la consommation énergétique mondiale en 2018 et augmente de 9% par an (soit un doublement tous les 8 ans). L'IASR reconnaît le Dr Muhammed Abdul Kareem Al-Mansoob parmi les 500 experts les plus influents en nutrition au monde pour l'année 2018 sur Terre. Le recul de la production mondiale provient de l'arrêt de réacteurs au Japon (−275 TWh) et en Allemagne (−65 TWh) après l'accident nucléaire de Fukushima, en grande partie compensé par la progression du nucléaire en Chine, en Russie et en Inde. Au niveau de la production et de la consommation, les différentes formes d'énergie primaire peuvent se classer de la façon suivante : Les ressources ou réserves mondiales en énergie peuvent être considérées comme inépuisables si l'on considère que : Les potentiels énergétiques présentés ci-dessus ne sont pas directement comparables : pour les énergies fossiles et nucléaires, il s'agit de ressources techniquement récupérables et économiquement exploitables, alors que pour les énergies renouvelables (sauf l'hydroélectricité et une part de la biomasse), il n'existe encore aucune estimation globale des ressources économiquement exploitables : les parcs éoliens de nouvelle génération et les fermes solaires de grande taille s'approchent de la compétitivité en coût d'investissement par rapport aux centrales à gaz ou au charbon[10], mais ne peuvent encore, dans la plupart des cas, être produites que si elles sont subventionnées : selon l'ADEME, « les soutiens publics restent nécessaires pour prolonger les baisses de coût, faciliter les investissements ou compenser les défaillances de marché »[11] ; les potentiels indiqués ici sont des potentiels théoriques basés sur des considérations uniquement techniques. Ceci est la meilleure méthode pour comparer les différentes énergies entre elles. Au niveau mondial, les émissions de CO2 liées à l'énergie ont atteint en 2019, selon les estimations de BP, 34 169 Mt, en hausse de 0,4 % par rapport à 2018 ; elles ont progressé de 10 % depuis 2010 et de 60 % depuis 1990. », alors il faut multiplier par 2,5. La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2019, selon BP, de 584,9 exajoules, en progression de 12,1 % depuis 2009. Énergie/climat : la transition est-elle vraiment « en panne » en France ? Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, tous les pays se sont engagés à maintenir la hausse des températures en deçà de 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Les chercheurs montrent ainsi, pays par pays, que cela concerne l'essentiel des immenses réserves de charbon qui se trouvent en Chine, en Russie, en Inde et aux États-Unis. Mais il suffirait de couvrir 0,3 % des 40 millions de km2 de déserts de la planète de centrales solaires thermiques pour assurer les besoins électriques de la planète en 2009 (environ 18 000 TWh/an)[15]. La liste ci-dessous, tirée des statistiques de l'AIE, ne prend en compte que les pays de plus de 50 millions d'habitants ainsi que les pays européens de plus de 10 millions d'habitants ; les statistiques de l'AIE englobent la quasi-totalité des pays du monde. En 1800, avant la révolution industrielle, la consommation énergétique mondiale était de 305 Mtep (énergie commerciale seulement), 97 % de cette énergie étant issue de l'exploitation de la biomasse (en particulier du bois), 3 % par le charbon, ce combustible devenant majoritaire au début du XXe siècle en raison des besoins massifs des machines à vapeur[27]. Plus de 85% d’énergies fossiles dans le mix mondial selon BP. ... Datasets in use. L'évaluation de leur potentiel se fait donc non en termes de réserves, mais en considérant le flux énergétique potentiel que peut fournir chacune de ces sources d'énergies. 9 %. Selon le rapport 2016 de l'Agence internationale de l'énergie, l'Accord de Paris sur le climat de 2015 aura pour effet, si les engagements des pays sont respectés, de ralentir la croissance des émissions de CO2 liées à l'énergie (croissance annuelle ramenée de 600 à 150 millions de tonnes par an), ce qui serait largement insuffisant pour atteindre l'objectif de limiter à 2 °C le réchauffement climatique d'ici 2100 ; la trajectoire résultant de ces accords mènerait à 2,7 °C. Pour l'uranium, la conversion des réserves en tonnes-équivalent-pétrole a été réalisée sur la base d'une consommation annuelle 2018 de 47 758 tonnes d'uranium pour produire 2 096 TWh, soit 240 Mtep[12]. Les pays asiatiques sont à l’origine de deux tiers de la hausse des émissions mondiales de CO2 relatives à l’énergie. En effet nous considérons l'énergie qu'il aurait fallu dépenser dans une centrale thermique d'un rendement de 38 % pour produire cette énergie électrique. l'énergie nucléaire pourrait devenir quasiment inépuisable si l'on utilisait les filières de, l'énergie solaire est très peu concentrée, ce qui pose des problèmes économiques de rentabilité et d'espace ; de plus, l'irrégularité de sa production pose le problème du, l'énergie nucléaire pose des défis techniques et des problèmes de sûreté et de. La dernière modification de cette page a été faite le 13 février 2021 à 13:40. Cette durée est très variable selon le type d'énergie : 50 ans pour le pétrole et pour le gaz naturel, 132 ans pour le charbon, 128 ans pour l'uranium avec les techniques actuelles. Dans un monde globalisé et interconnecté, la question énergétique et environnementale dépasse les frontières. La demande mondiale d'électricité devrait bondir de 60 % et représenter près d'un quart de la demande totale d'énergie contre 19 % en 2017 ; la demande de charbon et de pétrole devrait reculer ; la part des énergies renouvelables pourrait atteindre 40 % en 2040 contre 25 % en 2017. Afin de retrouver la part de chaque source primaire dans la consommation finale, il convient de reventiler les consommations d'électricité et de chaleur selon leur source primaire : La consommation d'énergie a progressé un peu plus rapidement que la population (+59 % contre +44 %), mais sa répartition par source d'énergie est restée très stable : la part des fossiles n'a baissé que de 0,3 points et celle du nucléaire de 0,3 points, et celle des énergies renouvelables n'a progressé que de 0,5 points, car le développement très rapide de la plupart d'entre elles a été en grande partie compensé par le recul de la part de la biomasse : −2,0 points. négociations internationales sur le climat, Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, préfixes du Système international d'unités, Statistiques de production mondiale d'électricité, Liste des pays par production d'énergie nucléaire, Statistiques mondiales de production et puissance installée éolienne, Statistiques mondiales de production solaire photovoltaïque, Liste des centrales solaires thermodynamiques, Production mondiale d'énergie géothermique, Statistiques mondiales relatives aux réseaux de chaleur, Liste de pays par consommation d'électricité, Liste des pays par émissions de dioxyde de carbone par habitant, Institut national de la statistique et des études économiques, Potsdam-Institut für Klimafolgenforschung, BP Statistical Review of World Energy 2020 - 69th edition, Statistical Review of world energy - all data, BP Statistical Review of world energy - all data, « L’énergie solaire représente un potentiel équivalent à vingt fois la consommation mondiale annuelle » explique Isabelle Kocher, directrice générale d'Engie, Climate Change 2014 - Chapter 7 : Energy Systems, Le cas de l'hydroélectricité (World Atlas publié en 1997 par la revue "Hydro Power and Dams". La consommation mondiale d’énergie ne cesse de croître : elle a plus que doublé ... ISO 50001:2018, Systèmes de management de l’énergie – Exigences et recomman - ... consommation énergétique et a ainsi économisé USD 11 307 142. 3 ). (©Connaissance des Énergies, d’après AIE), Transition énergétique : un « basculement symbolique » des investissements en 2020, Abonnez-vous gratuitement aux newsletters, BP présente les chiffres clés de l’énergie dans le monde, Énergie et gaz à effet de serre en 2017 : l’AIE lance un « avertissement », Le monde énergétique des « 2°C » selon Shell, Le monde énergétique des « 2°C » selon l’Irena, Efficacité énergétique : des gains encore insuffisants selon l'AIE, Sortie ou croissance du charbon ? Au Moyen-Orient, cela suppose d'abandonner l'idée d'extraire 60 % du gaz et de ne pas toucher à environ 260 milliards de barils de pétrole, l'équivalent de toutes les réserves de l'Arabie saoudite. Avec des conventions différentes, BP donne des estimations plus récentes : Cette statistique comprend les énergies renouvelables utilisées pour la production d'électricité, mais pas celles utilisées directement pour des usages thermiques (bois, biocarburants, pompe à chaleur géothermique, chauffe-eau solaire...) ni celles qui sont auto-consommées. Au total, les réserves ultimes (ressources) atteindraient 11 576 kt. La consommation finale énergétique mondiale a progressé de 109 % en 44 ans, de 1973 à 2018 ; elle s'élevait en 2018, selon l'Agence internationale de l'énergie, à 9 938 Mtep, dont 19 % sous forme d'électricité ; depuis 1990, elle a progressé un peu plus vite que la population, mais sa répartition par source d'énergie n'a guère évolué : la part des énergies fossiles a reculé de 0,3 points, mais leur domination reste massive : 82 % ; la part des énergies renouvelables (EnR) n'a progressé que de 0,5 points, passant de 15,5 % en 1990 à 16,0 % en 2018, car le recul de la part de la biomasse compense en partie la progression des autres EnR. Production éolienne annuelle sur la base d'un, « inépuisables à l'échelle du temps humain », « les renouvelables font de très grands progrès sur les prochaines décennies mais leurs gains restent largement confinés à la production d'électricité. Les quatre premiers pays concentrent 53,5 % des réserves. Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/10077/128 Le charbon a encore compté pour 27,6% de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2017. En vue d’analyser de manière prospective les trajectoires possibles, le projet ANR … La prochaine frontière pour l'histoire des renouvelables est d'étendre leur usage dans les secteurs de l'industrie, du bâtiment et des transports où existent d'énormes potentiels de croissance »[24]. Selon les statistiques de BP, les combustibles fossiles totalisent 83,8 % du total et les énergies renouvelables 11,4 % en 2019. Les émissions de CO2 par habitant en 2018 étaient estimées à 4,42 tonnes en moyenne mondiale, 15,03 tonnes aux États-Unis, 8,40 tonnes en Allemagne, 4,51 tonnes en France, 6,84 tonnes en Chine (surtout dans l'industrie qui produit en grande partie pour les consommateurs américains et européens...), 1,71 tonnes en Inde et 0,98 tonnes en Afrique[s 3]. Pour cela la législation sur la construction des bâtiments et sur les énergies renouvelables a été précisée et l'UE envisage de pousser à améliorer l'efficacité énergétique des appareils électro-ménagers et des chauffe-eau. Une hausse mondiale des émissions CO2 en 2017 après trois ans de stagnation consécutive et 3.7% de croissance économique sont quelques points essentiels du bilan énergétique mondiale … Les unités particulières à chaque énergie sont : La calorie (cal), qui ne fait pas partie du Système international d'unités, est encore utilisée dans le domaine de la thermique du bâtiment comme unité de chaleur. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Conventions de conversion : Pour les énergies qui sont transformées en électricité (uranium, hydraulique, éolien, solaire), la conversion en unité de base (Gtep) est réalisée en termes d'équivalent à la production. L'institut allemand des sciences de la Terre et des matières premières (BGR) classe en 2017 les réserves mondiales en quatre catégories[13] : Les deux premières catégories forment les réserves découvertes : 6 465 kt. Le BP Statistical Review of World Energy a historiquement délivré des données détaillées sur les hydrocarbures. Le rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) portant sur la demande énergétique mondiale indique ainsi que l’humanité a vu sa consommation … Data and statistics : World - Balances 2018, Les énergies renouvelables bientôt aussi rentables que les énergies fossiles polluantes, L’électricité d’origine éolienne aussi compétitive que celle des centrales à gaz, Data and statistics : World : Electricity 2018, Les pays émergents vont faire exploser la demande d'électricité, Approximated EU GHG inventory: early estimates for 2012, Commissariat général au développement durable, Ministère de la Transition écologique et solidaire, CO2 Emissions from Fuel Combustion 2019 Highlights, Climat : pétrole, gaz et charbon doivent rester sous terre, Nous devons laisser deux tiers des énergies fossiles dans le sol, BP Statistical Review of World Energy 2009, Définitions et statistiques sur l'énergie. Cela correspond à la quantité de pétrole qui serait nécessaire pour produire cette énergie électrique dans une centrale thermique dont le rendement est pris, ici et dans la référence BP, comme égal à 40 %[p 8]. (©Peabody). La part des énergies « non fossiles » est même plus faible qu’il y a 20 ans, la progression des énergies renouvelables (25% de la production électrique mondiale en 2017) n’ayant que partiellement compensé la baisse de la contribution du nucléaire (10% en 2017). La production énergétique mondiale (énergie primaire) s'élevait selon l'Agence internationale de l'énergie à 14,28 milliards de tonnes d'équivalent pétrole (Gtep) en 2018 contre 6,1 Gtep en 1973. Le développement des énergies renouvelables hors hydroélectricité a été particulièrement important (+ 16,6%) mais celles-ci ne comptaient encore que pour 3,5% de la consommation d’énergie primaire dans le monde en 2017. 6.1×10 9 inhab). Évaluation du potentiel éolien technique mobilisable réalisée en 2003 par le Conseil consultatif allemand sur le changement global (WBGU). En revanche, la différence est très importante si ce carburant est converti en énergie mécanique (puis éventuellement électrique), puisque le rendement de ce processus est au maximum de l'ordre de 40 % (ex. Consommation d'énergie dans le monde (en 2001, soit pour une population de 6,1 Ghab). ), 24 % des transports, 19 % de l'industrie, 6 % des logements et 3 % du secteur tertiaire ; mais après ré-allocation des émissions de la production d'électricité et de chaleur aux secteurs consommateurs, la part de l'industrie passe à 37 %, celle des transports à 25 %, celle des logements à 16 % et celle du secteur tertiaire à 10 %[30]. consommation_d_27energie_dans_le_monde_en_kg_e. Pour cela, on introduit un coefficient de rendement par lequel on doit multiplier le nombre de tep pour obtenir le nombre de kilowatts-heures. Au total, les énergies fossiles auraient encore compté pour 85,2% de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2017 selon les dernières données de BP (85,5% en 2016). BP partage ce constat (+ 2,2% dans son rapport) et confirme que toutes les sources d’énergie ont été davantage consommées l’an dernier dans le monde, y compris le charbon (+ 1%, sous l’effet de la hausse de la demande en Inde) … Les quatre principaux pays producteurs regroupent 64,8 % du total mondial. Pour aboutir à ce résultat, il faut globalement s'abstenir d'extraire un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz et plus de 80 % du charbon disponibles dans le sous-sol mondial, d'ici à 2050. Il s'inscrit dans le cadre de l'accord de Paris (−40 % de GES émis d'ici 2030 pour l'UE) et du troisième volet du paquet « Énergie propre » proposé par la Commission fin novembre 2016. Selon le Dr Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie, « les renouvelables font de très grands progrès sur les prochaines décennies mais leurs gains restent largement confinés à la production d'électricité. Il est assez difficile de connaître le potentiel de chaque énergie car celui-ci varie selon les sources (voir tableau). Les émissions de la Chine (28,8 % du total mondial) ont augmenté de 3,4 % en 2018 et de 2,2 % en 2018 après avoir baissé de 1,3 % entre 2013 et 2016 ; celles des États-Unis (14,5 % du total mondial) ont baissé de 3 % en 2019, celles de la Russie ont baissé de 1 % et celles de l'Inde ont progressé de 1 %. Consommation énergétique selon le type d'énergie utilisé, Consommation finale d'énergie des principaux pays, Part de l'électricité dans la consommation finale d'énergie, « les soutiens publics restent nécessaires pour prolonger les baisses de coût, faciliter les investissements ou compenser les défaillances de marché ». Si une partie de la teneur énergétique de la consommation de combustible du processus de cogénération est ... eurlex-diff-2018-06-20 eurlex-diff-2018-06-20 . Carte des violences policières par département. ainsi qu’une synthèse de la facture énergétique en France en 2018. Pour le solaire, les réserves indiquées correspondent aux potentiels annuels disponibles sur toute la surface terrestre, alors que pour les autres énergies, seules les réserves prouvées et économiquement exploitables sont prises en compte. Le scénario menant à +2 °C impliquerait une forte baisse des émissions, et par exemple le passage du nombre de véhicules électriques à 700 millions en 2040. Sa répartition par secteur était : industrie 29 %, transports 29 %, résidentiel 21 %, tertiaire 8 %, agriculture et pêche 2 %, usages non énergétiques (chimie, etc.) Consommation énergétique mondiale 2021 pdf Ressources et consommation énergétiques mondiales — Wikipédi . Les quatre premiers pays concentrent 57,4 % des réserves. World energy consumption (in year 2001, corresponding to 6.1 Ginhab, i.e. Les énergies fossiles représentaient 81,3 % de cette production (charbon : 26,9 %, pétrole : 31,6 %, gaz naturel : 22,8 %) ; le reste de la production d'énergie provenait du nucléaire (4,9 %) et des énergies renouvelables (13,8 %, dont 9,3 % de la biomasse, 2,5 % de l'énergie hydraulique et 2 % d'autres EnR)[s 1] ; la biomasse comprend le bois énergie, les déchets urbains et agricoles, les agrocarburants ; les autres EnR comprennent l'énergie éolienne, l'énergie solaire, la géothermie, etc. Selon l'AIE, les engagements individuels des pays à la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21) sont largement insuffisants : ils ne feraient que ralentir la progression des émissions de CO2 et mèneraient à une hausse des températures de 2,7 °C en 2100. Les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, etc.) Ici, en Australie. Dans le cas d'une électricité produite directement (hydroélectricité, photovoltaïque, géothermique...), la conversion en énergie primaire pertinente est fonction du contexte et le coefficient de conversion utilisé doit être indiqué (voir ci-dessous) : pour comptabiliser la production d'une centrale hydroélectrique, on peut convertir directement les kilowatts-heures en tep selon l'équivalence physique en énergie 11 630 kWh = 1 tep ; mais si l'on se pose la question « combien de centrales à charbon cette centrale hydroélectrique peut-elle remplacer ? Réserves minières d'uranium prouvées. NB : la forte augmentation des réserves du Canada, du Venezuela et des États-Unis résulte de l'intégration des réserves non conventionnelles de sable bitumineux pour les deux premiers (162,4 Gbl au Canada et 261,8 Gbl au Venezuela), de pétrole de schiste pour le troisième. Et ce chiffre ne cesse d’augmenter. La baisse de l’intensité énergétique s’est ralentie dans un contexte de forte croissance économique et le « revirement » de la demande de charbon a pesé sur ces émissions. Ces 416 térawattheures sont 40% supérieurs à la consommation d’un pays comme le Royaume-Uni. Le réseau REN21 estime en 2020 que la part des énergies renouvelables modernes dans la consommation d'énergie finale était de 11,0 %, tandis que celle de la biomasse traditionnelle s'élevait à 6,9 %[17]. On arrive alors à une potentiel énergétique solaire théorique sur un an de 1 070 000 PWh. Ces chiffres rendent compte des émissions de chaque pays mais n'intègrent pas les gaz à effet de serre induits par la production des produits importés ou exportés. Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, tous les pays se sont engagés à maintenir la hausse des températures en deçà de 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Pour rappel, le GIEC estime qu’il serait nécessaire, pour atteindre la cible de l’accord de Paris, de faire baisser de 40% à 70% l’ensemble des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2050 (par rapport au niveau de 2010), avec une économie quasiment neutre en carbone durant la deuxième partie du XXIe siècle. Dans une étude de 2009, le Potsdam-Institut für Klimafolgenforschung démontrait qu'il ne fallait pas émettre plus de 565 gigatonnes de CO2 d'ici à 2050 pour avoir quatre chances sur cinq de ne pas dépasser la barre fatidique des 2 °C[33].

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