Figure 1: Pays inclus dans l’étude du WEC sur les politiques d’efficacité énergétique . La baisse de l’intensité énergétique s’est ralentie dans un contexte de forte croissance économique et le « revirement » de la demande de charbon a pesé sur ces émissions. Les autres estimations place la consommation mondiale … Les 4 premiers producteurs de 2019 regroupent 41 835 tonnes, soit 78 % du total mondial. Lorsqu'il s'agit de convertir une énergie électrique exprimée en kilowatts-heures (ou ses multiples) en énergie primaire exprimée en tep, on rencontre couramment deux méthodes : La méthode retenue par les institutions internationales (AIE, Eurostat...) et utilisée en France depuis 2002, est assez complexe en ce qu'elle utilise deux méthodes différentes et deux coefficients différents selon le type d'énergie primaire ayant produit l'électricité : Par contre, l'Energy Information Administration américaine et les statistiques de BP adoptent la méthode de substitution. Pour soutenir une croissance de plus de 20 % du PIB mondial sur la dernière décennie, la consommation d'énergie sur Terre a augmenté de 18 % entre 2008 et 2018 selon les données du Statistical Review of World Energy. Les chercheurs montrent ainsi, pays par pays, que cela concerne l'essentiel des immenses réserves de charbon qui se trouvent en Chine, en Russie, en Inde et aux États-Unis. Selon l'AIE, les engagements individuels des pays à la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21) sont largement insuffisants : ils ne feraient que ralentir la progression des émissions de CO2 et mèneraient à une hausse des températures de 2,7 °C en 2100. Mais il suffirait de couvrir 0,3 % des 40 millions de km2 de déserts de la planète de centrales solaires thermiques pour assurer les besoins électriques de la planète en 2009 (environ 18 000 TWh/an)[15]. Le présent rapport couvre 85 pays, qui représentent plus de 90 % du total de la consommation mondiale d’énergie. Dans le domaine des ressources et consommation énergétiques mondiales, les unités énergétiques sont souvent préfixées pour indiquer des multiples : Quelques coefficients de conversion entre familles d'unités : Les flux d'énergie, depuis l'extraction minière de combustibles fossiles ou la production d'énergie nucléaire ou renouvelable (énergie primaire), jusqu'à la consommation par l'utilisateur final (énergie finale), sont retracés par les bilans énergétiques. Tout ce qu'il vous faut savoir sur ce sommet…, Depuis 2000, la consommation d’énergie de l’Asie du Sud-Est a augmenté de deux tiers…, L’intensité énergétique est un indicateur désignant le rapport entre la consommation d'énergie…, Pourparlers avec l'AIEA: Téhéran parle d'un "résultat significatif", Eolien en mer : lancement de la construction du parc de Normandie, Le portugais Galp dans le rouge en 2020 en raison de la crise sanitaire, Nucléaire: Iran et AIEA trouvent un accord "temporaire" pour maintenir une surveillance, Nucléaire iranien: accord sur une "solution temporaire" pour maintenir une surveillance, Accord Israël-Egypte pour la construction d'un gazoduc offshore (responsables). Les émissions de CO2 par habitant en 2018 sont estimées à 4,42 tonnes dans le monde, 15,03 tonnes aux États-Unis, 8,40 tonnes en Allemagne, 4,51 tonnes en France, 6,84 tonnes en Chine, 1,71 tonnes en Inde et 0,98 tonnes en Afrique. L'Agence internationale de l'énergie fournit les estimations suivantes : Une part importante des énergies primaires est convertie en électricité ou en chaleur de réseau et est donc consommée sous ces deux formes. (©Connaissance des Énergies, d’après AIE), Transition énergétique : un « basculement symbolique » des investissements en 2020, Abonnez-vous gratuitement aux newsletters, BP présente les chiffres clés de l’énergie dans le monde, Énergie et gaz à effet de serre en 2017 : l’AIE lance un « avertissement », Le monde énergétique des « 2°C » selon Shell, Le monde énergétique des « 2°C » selon l’Irena, Efficacité énergétique : des gains encore insuffisants selon l'AIE, Sortie ou croissance du charbon ? Les consommations de pétrole et de gaz naturel ont respectivement augmenté de 1,4% et 2,7% en 2017. La prochaine frontière pour l'histoire des renouvelables est d'étendre leur usage dans les secteurs de l'industrie, du bâtiment et des transports où existent d'énormes potentiels de croissance »[24]. Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, tous les pays se sont engagés à maintenir la hausse des températures en deçà de 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Dans un monde globalisé et interconnecté, la question énergétique et environnementale dépasse les frontières. Seule une très petite part du potentiel solaire théorique peut être exploitée, car les terres cultivables resteront réservées à l'agriculture, les océans seraient difficilement exploitables, et les zones proches des pôles ne sont pas économiquement exploitables. World energy consumption (in year 2001, corresponding to 6.1 Ginhab, i.e. Le développement des énergies renouvelables hors hydroélectricité a été particulièrement important (+ 16,6%) mais celles-ci ne comptaient encore que pour 3,5% de la consommation d’énergie primaire dans le monde en 2017. Première source d’électricité dans le monde, le charbon fournit la majorité de l‘électricité dans la zone Asie-Pacifique. En juin 2018, Miguel Arias Cañete (commissaire européen à l'énergie) a annoncé que l'Union européenne (1er importateur d'énergie fossile dans le monde) a annoncé un objectif de diminution de près d'un tiers sa consommation d'énergie avant 2030 (−32,5 % soit −0,8 % d'économie par an), mais l'objectif est non-contraignant. la prépondérance des ressources énergétiques en charbon (50 % des ressources conventionnelles) ; réserves prouvées, techniquement et économiquement récupérables (coût : 80 à 260. Les opérations de conversion et transport de l'énergie donnant toujours lieu à des pertes diverses, l'énergie finale est toujours plus faible que l'énergie primaire. Pour la première fois, ce rapport annuel fait également état des chiffres clés relatifs à l’électricité. La croissance spectaculaire de l’électricité solaire, qui s’appuie sur des bases industrielles extrêmement solides, fait du photovoltaïque un des piliers de la transition énergétique mondiale. Le BP Statistical Review of World Energy a historiquement délivré des données détaillées sur les hydrocarbures. 6.1×10 9 inhab). Au total, les réserves ultimes (ressources) atteindraient 11 576 kt. Cela correspond à la quantité de pétrole qui serait nécessaire pour produire cette énergie électrique dans une centrale thermique dont le rendement est pris, ici et dans la référence BP, comme égal à 40 %[p 8]. Équivalence : 1 Gbbl de pétrole = 0,1364 Gt ; les réserves de pétrole non conventionnel (en grande partie déjà intégrées dans les réserves de ce tableau) pourraient représenter le double des réserves conventionnelles : Équivalence : 1 Mtep = 1,5 Mt de charbon ou 3 Mt de lignite. La liste ci-dessous, tirée des statistiques de l'AIE, ne prend en compte que les pays de plus de 50 millions d'habitants ainsi que les pays européens de plus de 10 millions d'habitants ; les statistiques de l'AIE englobent la quasi-totalité des pays du monde. Énergie/climat : la transition est-elle vraiment « en panne » en France ? siles dans la consommation finale d’énergie (67 % dont 41 % pour le seul pétrole). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Quelle part ont pris, dans cette évolution, les grandes régions du monde ? Le charbon a encore compté pour 27,6% de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2017. La consommation mondiale d'énergie primaire a doublé au cours des 35 dernières années. R/P (années de production) = Réserves/Production 2019. Au niveau de la production et de la consommation, les différentes formes d'énergie primaire peuvent se classer de la façon suivante : Les ressources ou réserves mondiales en énergie peuvent être considérées comme inépuisables si l'on considère que : Les potentiels énergétiques présentés ci-dessus ne sont pas directement comparables : pour les énergies fossiles et nucléaires, il s'agit de ressources techniquement récupérables et économiquement exploitables, alors que pour les énergies renouvelables (sauf l'hydroélectricité et une part de la biomasse), il n'existe encore aucune estimation globale des ressources économiquement exploitables : les parcs éoliens de nouvelle génération et les fermes solaires de grande taille s'approchent de la compétitivité en coût d'investissement par rapport aux centrales à gaz ou au charbon[10], mais ne peuvent encore, dans la plupart des cas, être produites que si elles sont subventionnées : selon l'ADEME, « les soutiens publics restent nécessaires pour prolonger les baisses de coût, faciliter les investissements ou compenser les défaillances de marché »[11] ; les potentiels indiqués ici sont des potentiels théoriques basés sur des considérations uniquement techniques. Il faudrait enfin oublier toute velléité d'exploiter les réserves d'énergies fossiles découvertes en Arctique et s'interdire d'accroître l'exploitation du pétrole non conventionnel (schiste bitumineux, huile de schiste, …)[31]. ainsi qu’une synthèse de la facture énergétique en France en 2018. En revanche, la différence est très importante si ce carburant est converti en énergie mécanique (puis éventuellement électrique), puisque le rendement de ce processus est au maximum de l'ordre de 40 % (ex. Production éolienne annuelle sur la base d'un, « inépuisables à l'échelle du temps humain », « les renouvelables font de très grands progrès sur les prochaines décennies mais leurs gains restent largement confinés à la production d'électricité. 3 ). Consommation d'énergie dans le monde (en 2001, soit pour une population de 6,1 Ghab). Les unités particulières à chaque énergie sont : La calorie (cal), qui ne fait pas partie du Système international d'unités, est encore utilisée dans le domaine de la thermique du bâtiment comme unité de chaleur. Par contre, l'énergie solaire thermique (chauffe-eau solaire, chauffage de piscines, chauffage collectif, etc. Consommation énergétique selon le type d'énergie utilisé, Consommation finale d'énergie des principaux pays, Part de l'électricité dans la consommation finale d'énergie, « les soutiens publics restent nécessaires pour prolonger les baisses de coût, faciliter les investissements ou compenser les défaillances de marché ». Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/10077/128 : pour 1 tep sous forme d'électricité consommée chez soi, le producteur a brûlé 2,5 tep dans sa centrale à charbon, type de centrale actuellement le plus répandu dans le monde). 9 %. Le cas de la Norvège est très spécifique : son taux de consommation électrique est très élevé du fait de la présence d'industries électro-intensives (fonderies d'aluminium) attirées par l'abondance de ressources hydroélectriques à bas coût. Les énergies renouvelables et le charbon ont respectivement compté pour 49% et 44% de la hausse de la production mondiale en 2017. S’il n’est évidemment pas question de se passer des progrès apportés par le numérique, les scientifiques pointent un mode de fonctionnement peu optimisé et très énergivore. Pour aboutir à ce résultat, il faut globalement s'abstenir d'extraire un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz et plus de 80 % du charbon disponibles dans le sous-sol mondial, d'ici à 2050. Votre article de recherche est gagnant parmi 5753 nominations provenant de 86 pays, projeté pour le Championnat du monde 2018 en nutrition (régime de consommation alimentaire). La part des énergies « non fossiles » est même plus faible qu’il y a 20 ans, la progression des énergies renouvelables (25% de la production électrique mondiale en 2017) n’ayant que partiellement compensé la baisse de la contribution du nucléaire (10% en 2017). d’efficacité énergétique à l’échelle mondiale. (©Connaissance des Énergies). Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, tous les pays se sont engagés à maintenir la hausse des températures en deçà de 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle. Carte des violences policières par département. Les pays asiatiques sont à l’origine de deux tiers de la hausse des émissions mondiales de CO2 relatives à l’énergie. La consommation finale énergétique mondiale a progressé de 109 % en 44 ans, de 1973 à 2018 ; elle s'élevait en 2018, selon l'Agence internationale de l'énergie, à 9 938 Mtep, dont 19 % sous forme d'électricité ; depuis 1990, elle a progressé un peu plus vite que la population, mais sa répartition par source d'énergie n'a guère évolué : la part des énergies fossiles a reculé de 0,3 points, mais leur domination reste massive : 82 % ; la part des énergies renouvelables (EnR) n'a progressé que de 0,5 points, passant de 15,5 % en 1990 à 16,0 % en 2018, car le recul de la part de la biomasse compense en partie la progression des autres EnR. Ces conclusions font partie de la dernière évaluation de l’Agence internationale de l’énergie sur la consommation énergétique mondiale et les émissions de CO2 liées à l’énergie pour 2018. The first-well known consequence of the permanent importance of carbonaceous energy carriers is a strong increase of greenhouse effects ( Fig. En 2019, le Royaume-Uni atteint 2,0 % du total mondial, l'Espagne 2,1 % et l'Inde 1,6 %. La production mondiale d’électricité dans le monde a augmenté de 2,8% en 2017, la quasi-totalité de cette hausse (94%) provenant des pays émergents tandis que la production dans les pays de l’OCDE est restée « relativement stable depuis 2010 ». Au niveau mondial, les émissions de CO2 liées à l'énergie ont atteint en 2019, selon les estimations de BP, 34 169 Mt, en hausse de 0,4 % par rapport à 2018 ; elles ont progressé de 10 % depuis 2010 et de 60 % depuis 1990. La différence peut être faible pour l'industrie des hydrocarbures par exemple, dont le rendement est dans certains cas proche de 1 (par exemple, pour une tonne brûlée dans un moteur d'automobile, on n'a eu besoin d'extraire qu'à peine plus d'une tonne d'un puits de pétrole saoudien ; ce n'est néanmoins pas le cas pour les gisements offshore profonds, les pétroles lourds, le gaz de schiste voire les bitumes canadiens dont le rendement de production peut être le facteur limitant leur exploitabilité - indépendamment du prix). 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 11 628, 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 1,428 6, 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 1 000, 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 7,33, la méthode théorique ou « énergie finale » : on calcule simplement le nombre de tep selon l'équivalence physique en énergie, la méthode de « l'équivalent à la production » ou « méthode de substitution », qui indique le nombre de tep nécessaires à la production de ces kilowatts-heures. Une hausse mondiale des émissions CO2 en 2017 après trois ans de stagnation consécutive et 3.7% de croissance économique sont quelques points essentiels du bilan énergétique mondiale … Au total, le charbon reste toutefois de loin la principale source d’électricité dans le monde : ce combustible a compté pour 38% de la production mondiale électrique, soit la même part qu’en 1998 malgré une « légère baisse » au cours des dernières années. Ces objectifs pourraient éventuellement être revus à la hausse en 2023, mais il « restera dans les livres d'histoire comme une opportunité manquée malgré les meilleurs efforts du Parlement européen et de plusieurs Etats membres progressistes » juge Imke Lübbeke du WWF (citant l'Italie et l'Espagne qui ont poussé à plus d'ambition)[25]. En 1800, avant la révolution industrielle, la consommation énergétique mondiale était de 305 Mtep (énergie commerciale seulement), 97 % de cette énergie étant issue de l'exploitation de la biomasse (en particulier du bois), 3 % par le charbon, ce combustible devenant majoritaire au début du XXe siècle en raison des besoins massifs des machines à vapeur[27]. Les quatre premiers pays concentrent 57,4 % des réserves. Cet article fait partie du Top 10 des contenus les plus lus sur Cette durée est très variable selon le type d'énergie : 50 ans pour le pétrole et pour le gaz naturel, 132 ans pour le charbon, 128 ans pour l'uranium avec les techniques actuelles. ... Datasets in use. Par la force de l'habitude, la plupart des statisticiens continuent à utiliser la tonne d'équivalent pétrole (tep) et plus souvent son multiple, le million de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep), le pétrole étant la source d'énergie la plus utilisée dans le monde. Le classement est fondé sur la production 2019. consommation_d_27energie_dans_le_monde_en_kg_e. de l'Union européenne sont imputables pour environ 80 % à la production et à la consommation d'énergie[28] ; cet indicateur n'est pas disponible au niveau mondial. L'institut allemand des sciences de la Terre et des matières premières (BGR) classe en 2017 les réserves mondiales en quatre catégories[13] : Les deux premières catégories forment les réserves découvertes : 6 465 kt. Si une partie de la teneur énergétique de la consommation de combustible du processus de cogénération est ... eurlex-diff-2018-06-20 eurlex-diff-2018-06-20 . Les émissions mondiales de CO2 liées à la consommation d’énergie ont augmenté de 1,6% en 2017, après trois années consécutives de quasi-stabilité. Pour l'uranium, la conversion des réserves en tonnes-équivalent-pétrole a été réalisée sur la base d'une consommation annuelle 2018 de 47 758 tonnes d'uranium pour produire 2 096 TWh, soit 240 Mtep[12]. BP partage ce constat (+ 2,2% dans son rapport) et confirme que toutes les sources d’énergie ont été davantage consommées l’an dernier dans le monde, y compris le charbon (+ 1%, sous l’effet de la hausse de la demande en Inde) pour la première fois depuis 2013. La croissance importante Les deux dernières forment les réserves à découvrir : 5 112 kt. Elle se répartissait en 33,1 % de pétrole, 27,0 % de charbon, 24,2 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire et 11,4 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,4 %, éolien 2,2 %, biomasse et géothermie 1,0 %, solaire 1,1 %, agrocarburants 0,7 %). Bilan énergétique mondial édition 2019: niveaux record de consommation d’énergie et d’émissions de CO 2 en 2018 21 mai 2019 Nous sommes heureux d'annoncer la publication de l'édition 2019 du Bilan Energétique Mondial , l'une de nos publications annuelles les … ), 24 % des transports, 19 % de l'industrie, 6 % des logements et 3 % du secteur tertiaire ; mais après ré-allocation des émissions de la production d'électricité et de chaleur aux secteurs consommateurs, la part de l'industrie passe à 37 %, celle des transports à 25 %, celle des logements à 16 % et celle du secteur tertiaire à 10 %[30]. La diffusion des énergies renouvelables (ENR) au niveau international pourrait exacerber les pressions sur les ressources essentielles au développement des technologies bas-carbone, affecter les pays producteurs d’énergies fossiles, et complexifier la géopolitique énergétique actuelle. (©Connaissance des Énergies, d'après BP Statistical Review of World Energy), Les chiffres clés du pétrole et du gaz naturel. La gestion de l'énergie. Ceci est la meilleure méthode pour comparer les différentes énergies entre elles. Or Christophe McGlade et Paul Ekins, chercheurs à l'UCL (University College de Londres), soulignent dans la revue Nature que pour aboutir à ce résultat, il faudrait que globalement, les pays s'abstiennent d'extraire un tiers des réserves de pétrole, la moitié des réserves de gaz et plus de 80 % du charbon disponibles dans le sous-sol mondial, d'ici à 2050. Cette durée est très variable selon le type d'énergie : 50 ans pour le pétrole et pour le gaz naturel, 132 ans pour le charbon, 128 ans pour l'uranium avec les techniques actuelles. Dans les détails, la demande mondiale d’électricité a augmenté de 4% en 2018 pour atteindre plus de 23.000 TWh (1 TWh = 1 milliard de kWh). La France ou la Suède visent déjà −35 %. Le thorium est utilisé à la place de l'uranium dans certaines centrales en Inde et est envisagé en Chine. Après les COP 21 de Paris en 2015, et la COP 24 de Katowice en 2018 qui devait concrétiser les engagements des pays dans leur programme de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES), les résultats concrets sont faibles en réalité. World Energy Balances 2018 Source : Agence internationale de l'énergie 03 septembre 2018 Entre 1971 et 2016, la consommation mondiale d’énergie primaire a été multipliée par 2,5 environ (de 5 523 Mtep à 13 761 Mtep par an). Pour le solaire, les réserves indiquées correspondent aux potentiels annuels disponibles sur toute la surface terrestre, alors que pour les autres énergies, seules les réserves prouvées et économiquement exploitables sont prises en compte. Ces statistiques prennent en compte l'énergie solaire photovoltaïque et les centrales solaires thermodynamiques, qui sont incluses dans la production 2019 pour environ 12 TWh dont 4,5 TWh aux États-Unis, 5,7 TWh en Espagne, 1,55 TWh en Afrique du Sud et 0,2 TWh aux Émirats arabes unis (voir Liste des centrales solaires thermodynamiques).

Escalope De Veau Sans Crème, Photo Plage Fond D'écran, Jeepers Creepers 4 Streaming Vf, Plaque Plexiglass 3m, Signalisation Ferroviaire Entreprise, Soldat Mots Fléchés 10 Lettres, Concours Infirmier Croix-rouge 2019, Woman Walks Ahead Télécharger, Faire De La Patisserie 8 Lettres, Juliette Plumecocq-mech Conjoint,