Il a peint La Laitière vers 1658, qui est une huile sur toile exposée depuis 1908 au Rijksmuseum d’Amsterdam. La Laitière garantit aussi des emballages intégralement recyclables pour ses yaourts bio : le petit pot de … Elle a enfilé des morsmouwen, pièces de cuir amovibles destinées à protéger l'avant-bras des manches de la chemise, peintes dans un brun rehaussé de bleu donnant des nuances verdâtres, et dans un bleu plus franc pour les doublures. La cuisinière de Gérard Dou, en effet, interpelle directement le spectateur en levant les yeux vers lui, et ce regard peut être interprété comme une invitation impudique à venir partager, non seulement le repas qu'elle prépare, mais aussi ses appas, à la différence de la laitière concentrée sur son ouvrage, les yeux baissés, ignorant ce qui l'entoure. ". La cruche ventrue, qui bascule dans l'axe du spectateur, offre une vision quasi frontale de la forme circulaire de son ouverture, dont les rebords présentent des traits et touches de blanc qui évoquent aussi bien le lait coulant du bec que la lumière qui s'y reflète. Son anse est en partie masquée par la panière. Depuis 1908 elle est exposée à Rijksmuseum à Amsterdam aux Pays-Bas, où 21 autre de ses œuvres sont exposées. Vermeer impressionne également par sa virtuosité — jamais démonstrative — à rendre les textures et les matières : surface métallique du seau de laiton, ou vernie du cruchon bleu et du plat destiné au four posés sur la table, texture crémeuse du lait qui coule de la cruche en un filet translucide, osier de la panière, pain, étoffes froissées, ou grossière, coton, cuir ou laine, arête du nez ou bras dénudé, etc., chaque élément est peint selon ses propriétés à refléter, ou au contraire, à absorber la lumière. La Laitière (Het melkmeisje ou De melkmeid en néerlandais) est un tableau de Johannes Vermeer, dit Vermeer de Delft (huile sur toile, 45,5 × 41 cm), peint vers 1658, et exposé depuis 1908 au Rijksmuseum d'Amsterdam[1]. En rapprochant La Laitière d'un des rares tableaux religieux de Vermeer, le Christ dans la maison de Marthe et Marie, la figure de la servante préparant le repas deviendrait même, sur le mode profane, « une version étendue, métaphysique[23] » de Marthe la laborieuse[24], offrant à manger non plus au Christ, mais au spectateur devant la toile. [...] Je me disais que ces rencontres me faisaient trouver encore plus beau un monde qui fait ainsi croître sur toutes les routes campagnardes des fleurs à la fois singulières et communes, trésors fugitifs de la journée, aubaines de la promenade, dont les circonstances contingentes qui ne se reproduiraient peut-être pas toujours m'avaient seules empêché de profiter, et qui donnent un goût nouveau à la vie[62]. Le choix du cadrage rapproché, puisque la laitière, tout comme la table du premier plan sont coupées au-dessus des pieds — et semblent par conséquent se poser en avant de la toile —, conjugué au fait que le plafond de la pièce ne soit pas visible, accentuent encore plus cet effet d'intimité, et procure au spectateur une double impression d'inaccessibilité et de proximité à l'égard du personnage représenté. À la mort de celui-ci en 1695, quarante tableaux, dont les vingt et un Vermeer autrefois acquis par van Ruijven, sont vendus aux enchères. Car Vermeer ne peint pas à proprement parler une « laitière », mais bien une jeune servante qui s'applique, ponctuellement, à verser du lait pour confectionner un plat, et qui possède toute la fraîcheur et la sensualité — involontaires ? La Laitière Johannes Vermeer (1632-1675) 10-01-2017 à 15:32:14 ... devant une plinthe en carreaux de Delft, spécialité de la ville de Vermeer. Histoire d'une oeuvre. L'ensemble paraît peint avec une précision aussi minutieuse que saisissante, comme en témoignent aussi bien les ombres projetées sur le mur blanc, du seau de laiton ou, détail infime, du clou planté juste au-dessus de la laitière, que l'attention portée aux variations lumineuses, avec cette tache plus claire qui passe par la vitre cassée pour frapper le montant de la fenêtre. La laitière pense peut-être à l’amour. Pour communiquer son sur arrivée en prime sur TF1, Le Palmashow vient de diffuser une parodie cette œuvre célèbre utilisée dans le monde de la publicité par la marque Chambourcy. Il a peint La Laitière vers 1658, qui est une huile sur toile exposée depuis 1908 au Rijksmuseum d’Amsterdam. Albert Blankert, « Catalogue », in Gilles Aillaud, John Michael Montias et Albert Blankert. Après de vifs débats dans la presse, l'affaire est portée devant la seconde Chambre des États généraux, l'Assemblée nationale hollandaise. Enfin, juste devant la laitière est posé un plat de grès circulaire à double anse, dans lequel le lait est transvasé, et qui était traditionnellement destiné à la cuisson au four[3]. Arthur Wheelock[5] a fait remarquer la vigueur avec laquelle Vermeer a modelé le visage de la femme, et qui s'oppose à la technique plus lisse, effaçant méticuleusement les coups de pinceaux, qu'il emploie pour ses portraits du milieu des années 1660 (par exemple, pour La Femme en bleu lisant une lettre, également au Rijksmuseum d'Amsterdam). Les hypothèses sont donc fragiles, d'autant plus fragile que le dernier carreau est, de façon manifeste, volontairement peint de manière à rester illisible[12]. Par la suite, et quand bien même le reste de la production de Vermeer tombe dans un oubli relatif, La Laitière demeure réputée comme un chef-d'œuvre incontestable parmi les amateurs d'art, comme en témoigne le commentaire suivant, qui l'accompagne lors de la vente Jacob van Hoeck à Amsterdam, le 12 avril 1719 (no 20) : « La célèbre laitière de Vermeer de Delft, habile[51] ». La forme exacte de la table a longtemps intrigué, jusqu'à ce que le conservateur du Rijksmuseum Taco Dibbits révèle qu'il s'agit d'une table octogonale à rabats, pliée pour celui de gauche, et représentée selon un respect scrupuleux des règles de la perspective[8]. Il est impossible pour le spectateur de se faire une opinion sur son état d’esprit, ses émotions ou sentiments. La Laitière est désormais « sans doute le tableau le plus connu de Vermeer, vraie icône de la culture des Pays-Bas[59] », et chef-d’œuvre de la peinture mondiale[2]. Aujourd’hui, il sera question de parler d’un tableau que tout le monde connait, ou du moins qui parle à tout le monde ! On pourrait dire de sa Laitière, que c’est l’idéal cherché par Chardin. There's a bit of mystery about her for modern audiences. ». Mais La Laitière est surtout réputée pour illustrer de façon spectaculaire un aspect tout particulier de la technique de Vermeer, qui figure sur les objets des halos lumineux par une juxtaposition de petits points de peinture. La Laitière (Het melkmeisje ou De melkmeid en néerlandais) est un tableau de Johannes Vermeer, dit Vermeer de Delft (huile sur toile, 45,5 × 41 cm), peint vers 1658, et exposé depuis 1908 au Rijksmuseum d'Amsterdam . Le sol : la chaufferette, la plinthe en faïence, La controverse lors de l'acquisition du tableau par le Rijksmuseum en 1908, L'exposition « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre » au Louvre en 2017, Articles consacrés à Vermeer et sa technique. Le petit tableau de la laitière va notamment influencer le monde la publicité Cette image publicitaire de la marque La Laitière a toujours connu beaucoup de succès. En bas à droite, des cupidons sont dessinés en bleu sur des carreaux de faïences blanches. [57] Il y remet en cause la valeur de plusieurs œuvres, dont La Laitière, doutant du fait que les trente-neuf tableaux aient également leur place au Rijksmuseum. tableau de Johannes Vermeer, dit Vermeer de Delft (huile sur toile, 45,5 × 41 cm), Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Car la fenêtre présente un carreau cassé, et le mur en dessous de celle-ci est rongé de traces brunes d'humidité. Comme le fait remarquer Ernst Gombrich dans son Histoire de l'Art, « Il est assez malaisé d'expliquer pourquoi ces images si simples et si modestes comptent parmi les plus grands chef-d'œuvre de toute la peinture. Elle porte une coiffe blanche rejetée en arrière, qui lui couvre les cheveux. Six van Vromade en 1905, les trente-neuf tableaux de sa succession mis en vente sont achetés par la « Société Rembrandt », association œuvrant pour le mécénat en faveur des musées hollandais. Comme le fait remarquer Ernst Gombrich dans son Histoire de l'Art, « Il est assez malaisé d'expliquer pourquoi ces images si simples et si modestes comptent parmi les plus grands chef-d'œuvre de toute la peinture. Updated 19 novembre 2018. En 1719, La Laitière est appelée « la fameuse Laitière de Vermeer de Delft [82] », et le peintre et critique anglais, Sir Joshua Reynolds, mentionne ce même tableau dans le « Cabinet de M. Le Brun », à l'occasion d'un voyage effectué dans les Flandres et en Hollande en 1781 [83]. Même peinture laiteuse, même touche aux petits damiers de couleur fondus dans la masse, même égrenure beurrée, même empâtement rugueux sur les accessoires, même picotement de bleus, de rouges francs dans les chairs, même gris de perle dans les fonds[60]. Elle reprend une partie du tableau de Vermeer avec le personnage de la laitière qui est un référent culturel et met ainsi en avant un savoir-faie de … L’oeuvre initiale est un tableau de Johannes Vermeer, un peintre baroque néerlandais ayant vécu au XVIIème siècle. Quand, en 1866, le journaliste et historien d'art français, Théophile Thoré publie (sous le pseudonyme de William Bürger) trois articles dans la Gazette des beaux-arts pour faire redécouvrir à ses compatriotes l'œuvre de celui qu'il nomme le « Sphinx de Delft », il accorde une attention toute particulière à La Laitière, qui l'avait déjà ébloui en 1848, avec La Ruelle, dans la collection particulière de M. Six van Hillegom[55]. Dans La Laitière, la source lumineuse provient de la fenêtre à gauche — en hors-champ — et vient frapper d'une vive clarté la coiffe blanche, le front et une aile du nez, ainsi que le corsage jaune de la laitière, de même que la droite du mur du fond. Elle est représentée de trois-quarts. Ce genre de seau, appelé marktemmer[3], et destiné aux courses, se retrouve, dans des modèles plus simples cependant, entre les mains des servantes de retour du marché, dans les scènes de genre flamandes. La marque l’utilise pour renforcer l’idée de l’authentique sur ses produits, du savoir-faire d’autrefois. Nous feuilletions un ouvrage d'art à la recherche de la perle rare, quand une secrétaire, passant dans le bureau, met le doigt sur La Laitière de Vermeer en criant "C'est ça ! Deux de ses tableaux les plus célèbres en sont la preuve. C'était une laitière qui vint d'une ferme apporter un supplément de crème à l'hôtel. ». On a fait remarquer[32] que le titre que la postérité a attribué au tableau de Vermeer, La Laitière, et qui n'est pas le fait du peintre, rendait assez mal compte du sujet retenu, à la différence de la description qui en était faite lors de sa vente du 16 mai 1696 : « une servante versant du lait[33] ». Les commentateurs érudits se sont donc échauffés sur le symbolisme érotique du carreau de gauche de la plinthe, représentant un Cupidon brandissant son arc, associé à la chaufferette posée juste devant lui[12]. En bras de chemise, elle incarne le travail domestique, la confection d'un plat à base de lait, dans lequel elle s'absorbe. À la mort de Jonkheer P.H. Le genre était tombé en relative désuétude au milieu du XVIIe siècle, sans être complètement abandonné, comme en témoignent La Cuisinière de Gabriel Metsu (v. 1657-1667, huile sur toile, 40 × 33 cm, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid, et surtout La Cuisinière hollandaise de Gérard Dou (vers 1635-40, huile sur bois, 36 × 27,4 cm, Paris, Musée du Louvre), dont l'axe frontal de représentation de la cruche, et la position des mains de la servante rappellent fortement La Laitière[28]. Des éleveurs partenaires qui sont très soucieux du bien-être de leurs vaches : elles profitent du plein air dès que le temps le permet et bénéficient d’une alimentation bio majoritairement produite à la ferme. Johannes ou Jan Van der Meer, dit Vermeer ou Vermeer de Delft, baptisé à Delft le 31 octobre 1632, et inhumé dans cette même ville le 15 décembre 1675, est un peintre baroque néerlandais (Provinces-Unies). ", Selon Eddy de Jongh (« Réalisme et réalisme apparent dans la peinture hollandaise au, L'expression est de Théophile Thoré-Burger, « Van der Meer de Delft, (, which also gives the figure a slightly radiant quality, L'Allégorie de la Tempérance est décrite en ces termes par Adam von Bartsch dans son. Au fil des héritages, il entre en possession de l'imprimeur Jacob Abrahamsz. Son premier acquéreur fut Pieter van Ruijven, un riche commerçant de Delft et mécène de Vermeer, avec qui il entretenait d'étroites relations de collaboration. Selon une déposition devant notaire datant de 1663 effectuée par Tanneke et Gerrit, citée par Mickael Montias. L'affaire est portée à l'attention du public par l'historien d'art Frits Lugt, qui publie une brochure posant la question suivante : L'Achat d'une partie de la collection Six par l'État doit-il être recommandé ? La Laitière peinte par Jan Vermeer en 1658 devient l’icône de la marque. Sur le catalogue de la vente de l'Hospice des vieillards qui se tient à Amsterdam le 16 mai 1696, La Laitière figure sous le numéro 2, et est donné comme « extrêmement bien fait[33] ». Au 17e siècle, le premier titre du tableau était Une servante versant du lait. La Laitière de Vermeer à la loupe. Sur cette table se trouvent, au plus près de l'espace du spectateur, une corbeille d'osier tressé contenant une miche de pain ronde, entière, et derrière elle, à gauche, un morceau de pain noir découpé. Après le mariage de celle-ci, les deux tableaux entreront dans la collection de Hendrik Six van Hillegom, et resteront dans la famille Six jusqu'en 1907. Arthur Wheelock cependant[5] relève un certain nombre de manipulations de la part de Vermeer : outre le trait de blanc qui souligne le contour droit de la laitière, il fait aussi remarquer que le côté dans la lumière de la laitière se détache sur l'ombre du mur, alors que son côté dans l'ombre, de façon illogique, est présenté sur la zone la plus lumineuse du fond — selon des motivations plus expressives que réalistes. Une douce clarté partage l'espace entre zones d'ombre et de lumière, et vient illuminer la nature morte de la table du premier plan, notamment le pain dans la corbeille, constellé de petites touches lumineuses. En effet, le point de fuite situe le regard idéal du spectateur dans la partie supérieure de la toile, ce qui a pour effet de légèrement monumentaliser le personnage pris ainsi en vue de dessous, en contre-plongée. Cependant, en plaçant l'horizon géométrique au-dessus du centre de la toile, Vermeer relève le sol, et rapproche visuellement le mur du fond de la pièce, créant un effet contraire de proximité. Si l'usage de la camera obscura par Vermeer est aujourd'hui largement reconnu, l'idée d'une simple reproduction d'un effet visuel, obtenu à l'aide d'un accessoire scientifique, a été contestée[45]. En bras de chemise, elle incarne le travail domestique, la confection d'un plat à base de lait, dans lequel elle s'absorbe. Musée de Rijksmuseum, Amsterdam. (FRANCEINFO / ANNE CHEPEAU) Ce même effet entre zones de flou au premier plan, et zone de netteté où se situe le centre d'attention du regard du personnage mis en scène est nettement visible dans La Dentellière[45], et met en relief la minutie et la finesse avec laquelle les deux fils tirés par la dentellière sont peints par Vermeer, mais aussi sont traités par la jeune femme penchée sur son ouvrage. [...] Bien qu'on ne puisse guère prétendre [les] expliquer, [...] ils nous font voir d'un œil neuf la beauté tranquille d'une scène familière[2]. Entre la fenêtre et l'encoignure de la pièce est fixé, par deux clous plantés dans le mur, un panier d'osier tressé à base carrée (en forme de pyramide inversée tronquée), avec couvercle, vraisemblablement une huche à pain. Cette œuvre très intimiste est devenue une véritable icône publicitaire en France depuis son utilisation p… Cependant, la finesse des traits de la jeune fille que Gérard Dou a prise pour modèle évoque bien plus un jeu de séduction que les formes puissamment charnelles, et l'attitude apaisée de celle de Vermeer. Il est de fait qu'on a devant ces tableaux la sensation de quelque chose de miraculeux. La laitière aux formes généreuses s'absorbe dans son activité nourricière en regardant, tout comme le spectateur, le mince filet de lait qui coule de sa cruche dans un plat, image instantanée fixée dans l'éternité par le pinceau du peintre. Souvent j'y repense, la qualité de la touche, la qualité de la lumière.… L'œuvre compte parmi les plus célèbres de Vermeer, et même de l'histoire de la peinture — son utilisation à des fins commerciales n'étant sûrement pas étrangère à sa grande popularité en France. Coiffe blanche, corsage jaune, tablier bleu, robe rouge : les habits jouent sur une palette où les couleurs primaires sont mises à l'honneur. Un repentir a révélé qu'un panier de linge occupait d'abord cette place : son anse est d'ailleurs encore visible sur le mur blanc, juste au-dessus de la chaufferette. Nul ne peut savoir réellement ce que pense la femme, et la fascination que ce tableau exerce pourrait tenir au fait qu'il résiste justement aux discours savants, pour demeurer ouvert à un investissement personnel de la part du spectateur. Ceci se remarque sur les vêtements — avec les minuscules gouttes dorées sur la fermeture du corsage jaune, ou celles bleu clair sur le tissu froncé à la taille du tablier —, mais surtout sur la nature morte du premier plan, et, en premier chef, sur le pain, comme « scintillant de lumière[42] », et baigné d'une spectaculaire aura, quasi-surnaturelle[5]. And our reaction is "What is she thinking? ★ La laitière (c.1658) Par Jan Vermeer. [...] Bien qu'on ne puisse guère prétendre [les] expliquer, [...] ils nous font voir d'un œil neuf la beauté tranquille d'une scène familière. Les lignes de fuite, que marquent surtout les horizontales du quadrillage vitré de la fenêtre, se rejoignent en un point situé exactement à l'aplomb du filet de lait, au-dessus du poignet droit de la laitière. Elle représente une scène de la vie quotidienne, intimiste et sereine comme aime à le travailler Vermeer. Pour Daniel Arasse[47], la substitution de la carte de géographie par un simple mur blanc, pure « surface de peinture[48] » où se reflète uniquement la lumière, dépasse les motivations d'ordre réaliste ou sociologique. Le tableau met également en œuvre un double dispositif de contre-plongée et de point de fuite surélevé, aux effets contradictoires, qui caractérise ce que Daniel Arasse nomme le « lieu Vermeer »[4]. La dernière modification de cette page a été faite le 30 janvier 2021 à 11:06. Par cette « irradiation de lumière[46] », Vermeer propose donc une autre forme de connaissance, propre à la peinture, et qui renvoie moins aux qualités intrinsèques, intérieures, des objets et des êtres qu'il représente, qu'à leurs propriétés picturales, de couleur, de texture, de réflexion lumineuse. Une construction géométrique détaillée, disponible sur le, Pour anecdote, cette chaufferette et le couvercle de celle qui se trouve entre les mains du, Walter Liedtke, « Johannes Vermeer (1632–1675) and The Milkmaid », in, It's a little bit of a Mona Lisa effect. Les coutures de ce corsage, rouges, restent assez grossières. Les détails de l'espace représenté contredisent en outre l'impression première de blancheur immaculée procurée par le mur du fond. Car la représentation lisible du monde extérieur, la carte de géographie, laisse en effet la place à une autre « cartographie », celle du visible propre à la peinture, la « carte nue de l'incidence de la lumière[49] ». Les trois surfaces, osier, laiton, miroir dans un cadre de bois noir, absorbent ou reflètent chacun de façon différente la lumière, en fonction de leur matière, mais aussi de l'angle d'incidence de la source lumineuse, dans des effets de variations virtuoses, sans pour autant être démonstratifs. Une chaufferette[11], dont le couvercle supérieur est percé de neuf trous, est posée à terre. La laitière aux formes généreuses s'absorbe dans son activité nourricière en regardant, tout comme le spectateur, le mince filet de lait qui coule de sa cruche dans un plat, image instantanée fixée dans l'éternité par le pinceau du peintre. La Laitière de Vermeer recouvre les murs de l’hexagone. Johannes Vermeer "La Laitière" (vers 1658) Huile sur toile (45,5 x 41 cm) exposé au Rijksmuseum à Amsterdam . Albert Blankert, « L'Œuvre de Vermeer dans son temps », in Gilles Aillaud et alii, 1986, Een Meyd die Melk uytgiet, uytnemende gœt, Pour reprendre le titre de la conférence de Walter Liedtke, «, Vermeer's Masterpiece The Milkmaid : Discreet Object of Desire, [...] mit dem Zitronengelb um das pralle Melkmeisje herum genug, das ihr kräftig um Brust und Hüften liegt wie eine unbefangene Hand, Comme le note Arthur Wheelock, cité par Rodney Nevitt Jr., « Vermeer and the Question of Love », in, « La qualité la plus prodigieuse de Vermeer [...], c'est la qualité de la lumière», Théophile Thoré-Bürger, « Van der Meer de Delft (, the circles of confusion, diffused circles of light that form around unfocused specular highlights in the camera obscura image, « [...] A bare map of the incidence of light, Het vermaerde Melkmeysje, door Vermeer van delft, konsting, A woman pouring milk from one vessel to another, Het is krachtig van kleur, stout van behandeling, en bet best van dezen Meester, men even zoowel JOHANNES VERMEER den TITIAAN der moderne Schilders van de Hollandiche School noemen mag; van wege zijne krachtige kleuren en gemackelijke penfeelsbehandeling. Les coutures de ce corsage, rouges, restent assez grossières. Le nom de la marque, qui figurait sur le catalogue du groupe Nestlé, remonte aux années 1870. 11 mars 2020 - Découvrez le tableau "La Laitière. L'impression est renforcée par le choix du cadrage rapproché, qui coupe, non seulement les pieds de la table et de la servante dans la partie inférieure, mais aussi la fenêtre dans l'angle supérieur gauche, et un coin du cadre noir fixé au mur dans la partie supérieure de la toile, alors que la partie droite de la pièce reste invisible au spectateur. Pour des raisons de stratégie internationale, la marque Chambourcy a définitivement disparu des emballages en 1996 au profit de Nestlé. Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le caractère polysémique des éléments représentés — en premier chef le lait et le pain —, et l'absence de clé explicite permettant de donner une clôture définitive au sens de l'œuvre doivent donc inciter à la prudence interprétative : « ce qui s'y donne à voir n'est pas le secret d'une nature observée, mais bien un mystère intérieur au tableau lui-même, et à la visibilité de ses figures[40]. New York, The Metropolitan Museum of Art, Le Christ dans la maison de Marthe et Marie, site « essentialvermeer » de Jonathan Janson consacré à l'œuvre de Vermeer, Lire l'extrait en ligne sur le site www.essentielvermeer.com, Blaise Ducos, "Conférences et colloques, «La Laitière» de Johannes Vermeer", https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Laitière&oldid=179376156, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Albert Blankert,"Vermeer de Delft", Encyclopédie Universalis. L'intériorité du personnage de La laitière, à jamais mystérieusement inaccessible, serait donc à chercher, non pas dans un secours extérieur — selon des interprétations savantes, iconographiques —, mais bel et bien dans le « voir » que délivre le tableau, « savoir » qui n'appartient qu'au peintre. Elle porte, un large tablier bleu outremer, noué à la taille, qu'elle a relevé en partie vers sa droite. She is going about her daily task, faintly smiling. Elle a enfilé des morsmouwen[3], pièces de cuir amovibles destinées à protéger l'avant-bras des manches de la chemise, peintes dans un brun rehaussé de bleu donnant des nuances verdâtres, et dans un bleu plus franc pour les doublures. Pourtant, John Michael Montias[6] veut y reconnaître Tanneke Erverpoel, la domestique qui fut, au début des années 1660, au service de Maria Thins, la belle-mère de Jan et la mère de Catharina et Willem.
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